– Crédits plastiques, océans, forêts, pandas : la compensation carbone à toutes les sauces 19.03.24
Les crédits carbone ont fait des émules. Il existe aujourd’hui sur le marché tout un tas de crédits pour “protéger” l’océan, la forêt, les pandas… Les entreprises désireuses d’afficher une bonne empreinte environnementale acquièrent ces crédits dont la fiabilité n’est pas toujours démontrée. Tout l’enjeu est de ne pas répéter les erreurs du marché carbone.
https://www.novethic.fr/environnement/biodiversite/credits-plastique-oceans-forets-elephants-lenjeu-est-de-ne-pas-repeter-les-erreurs-du-marche-carbone
– Les « cowboys » et les intermédiaires prospèrent dans le Far West du marché du carbone 03.02.24
Une foule d’acteurs différents se pressent sur le marché volontaire du carbone, à mesure que sa valeur a progressé.
Motivées par les profits potentiels, une préoccupation pour le changement climatique ou une combinaison des deux, ces entreprises et organisations font le lien entre les crédits générés par des projets, comme ceux qui s’inscrivent dans le programme de conservation des forêts REDD+ et des acheteurs, souvent des entreprises et des individus des pays du Nord qui cherchent à compenser leur impact climatique.
Certains groupes disent qu’ils allègent le fardeau des tâches comme le marketing pour que les communautés et les équipes de projet sur le terrain puissent se concentrer sur le « travail qui fait la différence ».
Mais d’autres, parfois appelés les « cowboys du carbone », semblent s’intéresser aux profits possibles liés à la négociation de crédits carbone. Certains ont été accusés de ne pas avoir l’expertise nécessaire pour leur travail, ou de ne pas suffisamment informer les communautés locales sur les projets envisagés et les pièges potentiels.
https://fr.mongabay.com/2024/01/les-cowboys-et-les-intermediaires-prosperent-dans-le-far-west-du-marche-du-carbone/
– Histoire des crédits carbone : vie et mort d’une fausse bonne idée ? 7.09.23
C’est une métaphore peu flatteuse qui colle à la peau des crédits carbone. Ces derniers seraient de véritables « indulgences des temps modernes ». De la même façon que l’Église catholique a pu promettre l’absolution des péchés à ses fidèles mettant la main au porte-monnaie pour acheter ces fameuses indulgences, les crédits carbone seraient largement inutiles pour le climat. Achetés par des industries parmi les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, ils permettraient de s’acheter une bonne conscience écologique sans avoir à se remettre en question car, quelque part sur la planète, un projet qu’ils soutiennent en achetant des crédits carbone se charge, par exemple, de planter des arbres, ou bien d’éviter de la déforestation.
https://theconversation.com/histoire-des-credits-carbone-vie-et-mort-dune-fausse-bonne-idee-212903