– Cameroun : la mise en scène bien ordonnée de la loyauté de la population au président Biya 22.11.24
Le 6 novembre dernier, le président Paul Biya a célébré le 42ᵉ anniversaire de sa présence ininterrompue au pouvoir. Son grand âge (91 ans) et sa présence à peine audible dans la vie politique du pays ne semblent pas rebuter les cadres de son parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, qui souhaitent le voir briguer un huitième mandat en 2025.
https://theconversation.com/cameroun-la-mise-en-scene-bien-ordonnee-de-la-loyaute-de-la-population-au-president-biya-242052
– Cameroun : le régime d’attente 21.10.24
Au Cameroun, l’absence actuelle du président Paul Biya confirme l’impatience de la société camerounaise en quête de changement, suspendue au temps d’un seul homme depuis près de quarante ans. Cette culture de l’attente pèse sur le quotidien des citoyens, travaillant les imaginaires et nourrissant le délitement social et institutionnel du pays. À l’approche de l’élection présidentielle, la question est donc devenue urgente : quelle heure est-il sur l’horloge du Cameroun ?
https://aoc.media/analyse/2024/10/21/cameroun-le-regime-dattente/
– Des partenaires financiers de Bolloré accusés de greenwashing pour des atteintes graves aux droits humains dans les plantations de Socfin au Cameroun 25.08.24
- Une trentaine d’organisations de défense de la nature à travers le monde, accusent des banques de soutenir le Groupe Bolloré par leurs concours financiers et leur silence, face aux accusations de violations des droits humains dénoncés par le Conseil d’Éthique du Fonds de pension norvégien dans les plantations de sa filiale, la Société financière des Caoutchoucs (Socfin), au Cameroun.
- Ces ONG exigent le retrait du Fonds de pension norvégien de l’actionnariat de Bolloré et l’exclusion de sa filiale Socfin de l’organisme de certification Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO), qui promeut la culture d’une huile de palme durable.
- Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Norvège, faîtière du Fonds de pension, déclare avoir mis la multinationale française en observation sur une durée de deux ans, et s’engage, par son actionnariat actif, à œuvrer pour réduire les risques de violations futures de ses normes.
https://fr.mongabay.com/2024/08/des-partenaires-financiers-de-bollore-accuses-de-greenwashing-pour-des-atteintes-graves-aux-droits-humains-dans-les-plantations-de-socfin-au-cameroun/
– Au Cameroun, la croissance de l’agro-industrie sème l’espoir et le désespoir au sein des communautés 18.01.24
Les complexes agro-industriels considérés comme des moteurs de croissance économique au Cameroun, sont aussi à l’origine du désarroi de nombreuses familles camerounaises, suite à une recrudescence des accidents de travail et aux impacts environnementaux de leurs activités.
Les chiffres progressent au fil des années, et la branche agro-industrielle représente à elle seule 26,4% des accidents de travail recensés au Cameroun en 2020, selon une évaluation de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), l’institution camerounaise en charge de la protection sociale.
La Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM), détentrice du monopole de la production de sucre camerounais, serait responsable d’une centaine de cas d’accidents par an conduisant parfois à la mort dans ses plantations et ses usines, selon les estimations du Syndicat des travailleurs saisonniers locaux.
Cette agro-industrie implantée au Cameroun depuis 1964 est également accusée par les ONG locales de pollution des rivières, de pollution des sols et de destruction des plantations villageoises dans le cadre de ses activités. Elle brille surtout par des manquements dans l’application de la législation camerounaise en matière de travail et de sécurité sociale, et de protection de l’environnement.
https://fr.mongabay.com/2024/01/au-cameroun-la-croissance-de-lagro-industrie-seme-lespoir-et-le-desespoir-au-sein-des-communautes/